top of page

Le catalyseur d’énergie d’Andrea Rossi utilise la « fusion à froid » ou « faibles réactions d’énergie nucléaire (LENR) ». Par des procédés nucléaires novateurs, il permet le dégagement de grandes quantités de chaleur, entre une poudre de nickel ordinaire et de l’hydrogène sous sa forme gazeuse.

Il est de petite taille mais est capable de produire une grande quantité d’énergie. D’ordinaire, il se compose d’un petit tube en métal (bien que d’autres formes soient également utilisées) qui agit comme le cœur d’un réacteur. Une fois scellé, de la poudre de nickel spécialement traitée, de l’hydrogène sous forme gazeuse et un catalyseur breveté sont introduits dans ce tube. Soumis à une combinaison de pression et de chaleur, un surplus d’énergie thermique se dégage. Un volume d’eau ou de tout autre liquide refroidissant circule autour du cœur du réacteur et en extrait la chaleur, tout en refroidissant en même temps le cœur même de ce réacteur.

A partir d’un petit système qui tient sur une table, on peut générer beaucoup de kilowatts d’énergie thermique. Après des tests effectués en laboratoire, il s’est avéré qu’un cœur de réacteur de la taille d’une pile peut produire en toute sécurité 10 kW de chaleur. Cette énergie thermique est produite sans l’aide d’aucun matériel radioactive, elle ne génère aucun déchet nucléaire et n’émet aucune radiation néfaste pour l’environnement, ne relâchant aucune pollution dans l’atmosphère.

Aussi, cette technologie peut être considérée comme un moyen sûr et propre de produire de l’énergie nucléaire, sans rencontrer aucun des inconvénients que représente la fission nucléaire telle que nous la pratiquons de nos jours. Même dans le pire des cas, comme celui d’une catastrophe naturelle, le catalyseur d’énergie d’A. Rossi ne peut pas entrer en fusion et ainsi produire une situation dangereuse. Dans le cas où un catalyseur se mettrait à surchauffer à cause d’un dégât matériel ou d’une fuite du liquide de refroidissement, la poudre de nickel se solidifiera en un bloc et le procédé nucléaire s’arrêtera de fait.

Le 28 octobre dernier, A. Rossi a permis à son premier client de tester une usine d’un mégawatt implantée à Bologne, en Italie. Ce fût un succès. En effet, pendant un peu plus de 5 heures et demi, le système a produit de façon constant un peu moins d’un demi mégawatt de chaleur, sans aucun apport d’énergie. Le client a tout de suite été conquis par le procédé et l’a acheté.

En ce moment, A. Rossi travaille avec son premier client, ainsi qu’avec l’entreprise assez connue la National Instruments, pour développer des contrôles électroniques plus complexes pour ses systèmes. Bien que l’usine soit toujours implantée à Bologne, en Italie, les consommateurs devraient les voir arriver sur le marché d’ici 2 à 3 mois.

Récemment, il a également annoncé qu’il espérait pouvoir bientôt produire une quantité d’un million de catalyseurs de 10 kW pour une utilisation domestique. Ces unités fourniraient à la fois du chauffage pour la maison et de l’eau chaude. Pour produire de façon efficace un million de ces procédés au prix de vente le plus bas, il a conçu une usine automatisée en se servant de la technologie robotique. Il espère pouvoir mettre son catalyseur sur le marché d’ici la fin de l’année, début de 2013, au prix de 500 dollars l’unité. Il espère aussi être en mesure d’offrir des kits qui pourraient améliorer ces systèmes afin de produire de l’électricité, en plus de la chaleur.

Si l’utilisation de ce procédé se répand rapidement, cette technologie aurait la capacité de réduire dramatiquement, voire même de faire disparaitre, notre besoin en combustible fossile.

 

La fusion froide

Andrea Rossi

Le E-CAT

"En 1989, les scientifiques Stanley Pons et Martin Fleischmann ont réalisé ce quela science tenait pour impossible. Ils annoncèrent qu’ils avaient découvert la fusionfroide – l’assemblage, ou la fusion, d’atomes à température ambiante accompagnéd’un dégagement d’énergie excessive. On pensait jusqu’alors qu’une telle fusion nepouvait se faire qu’à des températures très élevées et seulement dans des réacteurscoûtant des milliards $. Mais Pons et Fleischmann dirent qu’ils avaient réalisé la fusionfroide dans un appareil de leur invention, qui tient sur le coin d’une table dans leur atelier."

 

extrait de "Energie libre et technologies" de Jeane Manning

"Nous pensons que... la fusion froide permettra de faire marcherdes voitures, des installations de chauffage dans les maisons, depetits générateurs électriques compacts, et qu’elle sera appliquéeen aérospatiale."

 

Eugène Mallove et Jed Rothwell,Magazine Cold Fusion

bottom of page