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Dans les années 20, l'archéologue anglais John Marshall découvre le long du fleuve Indus, dans l'actuel Pakistan, les vestiges de villes datant de la civilisation de l'Indus, entre 5000 et 1900 avant J.-C., une civilisation qui reste à ce jour encore méconnue. Son aire géographique était importante : plus d'un millier de sites ont été découverts.Des maisons de brique séchée sont mises au jour, des salles de bains, des puits.Qui étaient ces habitants et quels étaient leurs moyens de subsistance? Quelles sont les raisons de la disparition soudaine de cette civilisation, dont on n'a pas encore réussi à déchiffrer l'écriture ?I'm a title. Click here to edit me

 

 

La civilisation de l'Indus

La civilisation harappéenne, débutant au Ve millénaire av. J.-C est une grande civilisation lettrée, de culture matriarcale, marine et commerçante qui n'a laissé aucune traces de hiérarchie sociale ou religieuse, ni d'activités militaires.

 

Une société sans mariage et sans prostitution.

 

L'Inde, de par les invasions aryennes dont elle fut victime, connaît deux types de civilisations : le premier, le plus ancien, nommé "civilisation de l'Indus" a laissé des traces dans des villes archaïques très surprenantes : Harappa et Mohenjo-Daro, notamment; cette civilisation semble liée au type humain appelé "dravidien".

Ses vestiges révèlent un monde totalement étrange que les archéologues tentent d'élucider, de restituer. Il semble qu'il s'agissait d'une société gentilice, sans mariage, sans état, plutôt pacifique, tournée vers le culte des ancêtres.

Ignorant le mariage et la famille conjugale, cette société semble aussi avoir ignoré la prostitution; le type de prostitution [dite "sacrée"] a existé dans certaines civilisations anciennes, mais il ne semble pas que cela ait été le cas en ce qui concerne la civilisation de l'Indus.

 

Villes immenses & commerce maritime international

 

Sa population dravidienne (peau sombre) s'est établie essentiellement autour du fleuve Indus (sites de Harappa et Mohenjo-Daro). Son territoire, 2 fois plus grand que la France, comptait plus de 5 millions d'habitants.

Ses réseaux commerciaux maritimes s'étendaient jusqu'en Perse et en Mésopotamie.

Son vaste urbanisme (jusqu'à 40 000 habitants) était sophistiqué et égalitaire : plan réfléchi, standards de construction, et réseaux hydrauliques pour tous...

Lors des fouilles, les archéologues furent stupéfaits par le plan méthodique et très étudié des villes comme à Mohenjo Daro, à Harappa et à Dholavira.

Moenjodaro a ainsi été surnommée la Manhattan de l'Age du Bronze. La ville basse, quadrillée de rues disposées en damier, est en effet traversée du nord au sud par un boulevard de plus de cent mètres de large, que coupent à angle droit des ruelles orientées d'est en ouest, délimitant des blocs d'habitation eux-mêmes desservis par des voies plus étroites.

Les rues disposaient, à intervalles réguliers, de sortes de guérites, où devaient s'abriter des vigiles.

 

Une civilisation en avance sur son temps

 

On ne trouve rien de comparable ni en Mésopotamie, ni en Égypte.

La civilisation de l'Indus est donc le plus ancien exemple d'urbanisme.

Les peuples de l'Indus furent aussi les premiers à employer la brique cuite à grande échelle dans la construction.

Les archéologues furent frappés par le degré de standardisation dans la construction. Les briques utilisées étaient toutes de dimensions rigoureusement égales.

Les maisons d'habitation étaient généralement de même modèle et de même taille, à l'exception de quelques constructions particulières, probablement des édifices publics.

 

Un peuple pacifique et égalitaire

 

Ce peuple agricole, pacifique et lettré n'a laissé aucune trace d'activités militaires. Les villes n'étaient pas fortifiées (seulement des digues contre les crues).

Les archéologues ont établi que ni armements, ni remparts n'existaient avant le patriarcat.

Cette société ignorait la division en classes sociales (aucune traces de palais ou de temples).

La statuaire révèle le culte de la déesse mère, d'un "roi-prêtre" ainsi que d'une divinité cornue ithyphallique.

Les archéologues n'ont à ce jour découvert aucune sculpture monumentale mais beaucoup de petites figurines humaines et des représentations de la déesse-mère en terre cuite.

Autrement dit on n'a pas trouvé le moindre signe d'une royauté ou d'une théocratie puissante. Les archéologues se demandent même si cette civilisation possédait une armée : quelques armes ont bien été retrouvées (peut-être appartenaient-elles aux envahisseurs aryens) , mais aucune représentation de scènes guerrières. Contrairement aux autres civilisations de l'antiquité, les fouilles archéologiques n'ont pas trouvé la trace de dirigeants puissants, de vastes armées, d'esclaves, de conflits sociaux, de prisons et d'autres aspects classiquement associés aux premières civilisations patriarcales.

Depuis les invasions indo-aryennes, imposant une société patriarcale de castes, les dravidiens sont aujourd'hu

Mohenjo Daro

 

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